Dans cette présentation, nous allons aborder les meilleures pratiques pour exploiter au mieux le schéma afin de communiquer l'intention de conception en utilisant les classes de signaux et les règles. Vous apprendrez également à définir des règles de conception complexes à l'aide de priorités et de classes pour les composants, les règles et les signaux.
Principaux points abordés :
Transcription :
David Haboud:
Bienvenue à toutes et à tous. Je m'appelle David Haboud. Je suis ingénieur en marketing produit chez Altium. Dans la présentation d'aujourd'hui, nous allons aborder les meilleures pratiques pour exploiter au mieux Altium Designer. Je vous rappelle que cette présentation est la deuxième partie de notre présentation sur les meilleures pratiques. Par conséquent, si vous êtes novice ou si vous avez besoin d'apprendre les principes fondamentaux en matière de création de règles ou de génération de fichiers de sortie, je vous recommande de commencer par regarder la première partie avant de continuer.
Nous allons donc commencer aujourd'hui par étudier les directives schématiques, en définissant des règles relatives aux schémas, avant de les intégrer au circuit imprimé. Ensuite, une fois que nous serons dans le PCB, nous allons apprendre à définir des règles complexes, à utiliser des fonctionnalités tels que le langage de requête, afin de créer des portées complexes pour nos règles, à exploiter la hiérarchisation, la génération de rapports pour ces violations, et enfin, nous verrons comment traiter ces violations.
Ensuite, nous allons rapidement aborder l'examen de la conception. Autrement dit, nous allons voir les différentes étapes à accomplir pour optimiser le processus lorsque plusieurs parties prenantes sont concernées.
Dans cette section, je vais vous montrer comment travailler avec certains types de projets dans Altium 365. Ils seront hébergés dans un espace de travail. Nous examinerons ensuite des exemples de fichiers que je vous recommande d'utiliser pour générer des fichiers de sortie. Une fois que nous aurons ces fichiers de sortie, nous les verrons à nouveau dans l'interface web de l'espace de travail Altium 365, et nous verrons comment nous pouvons exploiter toutes ces informations et les transmettre directement au fabricant.
Commençons. Première chose à faire lorsqu'on entame la phase de conception : bien comprendre les exigences en matière de conception. Lorsque nous travaillons sur un nouveau projet, nous sommes confrontés à plusieurs problématiques au moment de définir nos exigences.
Première chose : une fois que nous avons défini nos exigences générales, nous devons comprendre comment elles interagissent les unes avec les autres. Prenons l'exemple des connecteurs de bord : vous devez vous assurer que vos règles d'espacement sont les bonnes, afin qu'ils puissent parfaitement s'intégrer dans un boîtier. De plus, une fois que nous avons défini nos règles, il devient très difficile d'identifier toutes les violations et les traiter, les supprimer, si nécessaire, et les répertorier.
Cela nous amène donc à la question de la validation : nous devons valider nos règles pour nous assurer que notre intention de conception est correctement transmise et prise en charge avant d'entamer la fabrication. Parallèlement, vous créez de la documentation afin de montrer aux parties prenantes concernées que vous répondez à ces exigences.
Il y a donc trois points sur lesquels j'insiste lorsque j'évoque les exigences en matière de conception. Le premier est la synchronisation. Chaque conception comporte deux parties. Vous avez le côté schématique, qui va définir nos exigences logiques. La connectivité, par exemple. Il s'agit de définir des paires différentielles, différents types de classes de signaux. Et c'est précisément sur ce point que nous allons nous concentrer.
Donc, ensuite, vous visualisez l'autre côté : le circuit imprimé. Les exigences et les règles que nous générons vont se traduire à l'échelle. Il est donc primordial de s'assurer que nous avons bien tous les éléments nécessaires, tels qu'un espacement adapté à un boîtier, comme je l'ai déjà évoqué, ou encore une largeur adaptée pour un profil d'impédance.
Ainsi, une fois que vous avez défini ces exigences et que vous savez quel côté va être impacté, que ce soit le schéma ou le circuit imprimé, vous pouvez passer à l'étape suivante, qui consiste à traduire ces exigences en règles.
Nous devons catégoriser les exigences, tel que l'espacement des composants. Ensuite, nous devons définir la portée. La portée est un élément primordial, car si nos règles sont mal définies, nous n'obtiendrons pas le niveau de validation souhaité. Il faut également définir des priorités. Je vous expliquerai également comment les règles sont hiérarchisées.
La prochaine étape est la réduction de la portée des conflits, au moment de définir nos exigences en matière de conception.
Commençons donc par examiner la synchronisation. Comme je l'ai déjà dit, le processus de conception comporte plusieurs aspects. Notre objectif est de relier tous les champs du processus de conception avec les exigences et les règles correspondantes que nous avons créées. Nous évoquerons certaines de ces règles au cours de cette présentation, mais, comme dit plus tôt, aujourd'hui nous allons principalement nous concentrer sur les directives schématiques. Les trois principales options qui nous sont proposées du côté du schéma sont les paires différentielles, le No ERC et les directives de paramétrage.
Comme vous vous en doutez, une paire différentielle est simplement un moyen d'identifier, du côté du schéma, tous les signaux qui doivent être reliés les uns aux autres. Et vous pouvez éventuellement créer une règle pour qu'elle s'applique au PCB, par le biais du processus ECO. Ainsi, vous associez les longueurs aux paires différentielles.
Le No ERC couvrira simplement les erreurs qui ne nous semblent pas pertinentes pour notre processus, telles que les broches mobiles. Si vous disposez d'un connecteur, et plus précisément d'une embase de vingt par deux, toutes les broches de l'embase ne seront pas connectées à un signal. Pour éviter tout problème, nous pouvons donc ajouter un No ERC ici, sur ces broches mobiles.
Parlons enfin des ensembles de paramètres. Grâce aux ensembles de paramètres, vous avez de nouvelles possibilités : vous pouvez par exemple créer une nouvelle classe de signaux. Supposons que vous avez plusieurs signaux dans un réseau pour SPI, I2C ; vous pouvez les regrouper et créer un ensemble de paramètres pour définir une nouvelle fois, à partir du schéma, les classes de signaux requises pour les routages du PCB.
Nous avons abordé les différentes façons de mettre en place des directives. Dans un instant, je vais vous montrer comment accomplir ces étapes dans Altium Designer. Mais, pour l'instant, passons à l'étape suivante, à savoir l'élaboration de règles complexes. Et, pour être honnête, ces cinq étapes ne sont pas spécifiquement adaptées aux règles complexes. Il s'agit d'un ensemble de base pour toute les créations de règles. Comme je l'ai déjà mentionné, la première chose à faire est d'identifier la catégorie. Lorsque nous créons une nouvelle règle, toutes les règles sont regroupées par type.
Comme vous le voyez dans cette image, vous devez commencer par identifier le type de règle souhaité. Dans cet exemple, je veux une règle électrique qui définit l'espacement. Une fois que j'ai trouvé le type de règle avec lequel je souhaite travailler, je dois créer un type d'identification. Commençons par créer un nom aussi précis que possible. Je vous recommande également d'ajouter un commentaire. Ensuite, nous allons examiner la portée. Comme dans cette image, nous avons le premier objet dans notre règle, qui doit correspondre à la classe de signaux SPI. À l'inverse, le deuxième objet, que nous voyons ici, est une requête personnalisée. Si vous n'avez jamais travaillé avec ce type d'outils, je vais vous expliquer plus en détail comment procéder.
Laissez-moi juste passer en revue et analyser ces éléments. Si vous entrez via la requête personnalisée, vous voyez que vous avez une classe de signaux SPI. Ensuite, avec la parenthèse, la condition est la suivante : si elle se trouve dans la classe de composants destinée à l'alimentation électrique du schéma ou dans la classe de composants destinée à l'interface du processeur, elle correspondra à ce deuxième élément. Nous allons bientôt voir comment créer ces requêtes.
Ensuite, une fois que nous avons défini la portée, nous allons définir la valeur. C'est très simple : ici, toutes les règles ont une interface graphique pour aider les utilisateurs à définir la règle correctement. Comme je l'ai déjà dit, vous avez ensuite la possibilité de définir la priorité. La portée et la priorité sont des éléments essentiels. Si vous avez défini la bonne portée, mais que votre priorité n'est pas la bonne, vos règles ne s'appliqueront pas correctement.
Notez que le niveau supérieur, qui conditionne la façon dont les priorités sont traitées, suivra les règles par ordre de priorité, de la première à la dernière. Dès qu'un objet correspond à l'une des portées de la règle, il ne descendra plus dans la liste des priorités. Donc, si vous avez une règle très générique en haut de la liste, toutes les règles situées en dessous seront bloquées. En général, il est donc préférable de placer la règle de priorité supérieure comme étant la plus spécifique, et devenir plus générique au fur et à mesure que l'on descend.
Prochaine étape : l'organisation. Abordons plus en détail la portée des règles. Il y a deux points sur lesquels nous allons nous concentrer dans cette présentation : les classes et les zones. Les classes peuvent désigner des classes de composants, de règles et de signaux. Ces dernières permettent de regrouper divers objets de conception du même type dans une classe, afin de pouvoir les retrouver plus facilement à l'avenir.
Puis, nous allons parler des zones. Les zones sont souvent générées lors du processus ECO initial, lorsque vous intégrez vos informations schématiques dans le circuit imprimé. Elles sont configurées dans les options du projet. Si vous ne savez pas comment les activer ou les désactiver, je vous recommande de consulter notre documentation à ce sujet. Mais une fois que vous avez défini des zones, je vous recommande d'associer les zones aux règles pour créer des règles spécifiques, par exemple, sous un BGA, pour créer une striction. C'est très pratique. Vous pouvez spécifier des zones d'exclusion ou d'inclusion, dans lesquelles vous voulez garder tous les éléments.
Ce qui est incroyable avec les zones, c'est que lorsqu'elles sont créées avec le schéma, tous les composants sont automatiquement reliés entre eux. Ainsi, si vous fabriquez quelque chose que vous souhaitez réutiliser, autrement dit un bloc de réutilisation de conception, les zones sont très utiles pour recréer le même type de routage.
Je vous ai dit que nous allions nous concentrer sur le langage de requête. Ici, nous avons deux options. Vous avez le constructeur de requêtes et l'assistant de requêtes. Le premier est un peu plus interactif. Il vous demandera les types de condition que vous allez sélectionner dans un menu déroulant. Ensuite, il fournira des valeurs de condition supplémentaires.
Un peu plus tôt, je vous ai montré une requête personnalisée. Je vous la remontre pour que ce soit un peu plus clair. Vous pouvez voir que ces deux requêtes sont identiques. Cependant, leur construction diffère énormément. Au départ, il est donc agréable de travailler avec le constructeur, car vous commencez à en apprendre davantage sur le vocabulaire du langage de requête et sur la façon de structurer les choses en fonction de la syntaxe du langage de requête. Ensuite, au fur et à mesure de l'avancement, je travaille souvent dans la requête. C'est probablement dû à mon passé de codeur. Je préfère travailler dans ce type d'environnement. Nous allons bientôt entrer un peu plus dans le détail.
Revenons aux zones. Comme je l'ai mentionné, une règle désigne essentiellement une région que nous avons définie sur le circuit imprimé. Et lorsque vous la combinez avec des règles, vous obtenez une zone. Mais en plus de cela, vous pouvez combiner des zones et des règles supplémentaires afin de créer des placements très spécifiques, un routage très spécifique, différents types de règles.
Ma présentation porte donc essentiellement sur la manière dont nous pouvons regrouper différents types d'objets de conception afin de faciliter l'application des règles. Nous avons donc abordé les classes et les zones, et nous allons nous concentrer sur ces deux éléments.
Ici, nous avons une image d'un BGA. Comme vous pouvez le voir ici, dès que la piste touche la zone, elle se rétrécit en largeur. Si vous regardez les images sur la droite, vous pouvez voir certaines requêtes personnalisées utilisées pour créer cet effet. La partie sur laquelle je veux me concentrer se trouve dans le coin inférieur droit. Nous avons deux options : « within room » et « touches room ». Ces deux options fonctionnent différemment. Veillez donc à faire attention à l'option que vous utilisez dans votre requête : « within room » désigne ce qui sera entièrement contenu dans la zone, tandis que « touches room » sera un peu plus générique. Soyez donc très prudent lorsque vous l'utilisez pour définir votre portée.
Maintenant que nous avons parlé des différentes façons de regrouper nos règles, voici un bref récapitulatif des six types de règles sur lesquels je vous recommande de vous concentrer tout au long de votre processus de conception. Nous disposons d'un isolement électrique. Il comprend à la fois les pistes elles-mêmes et les pastilles au sein des composants.
À partir de là, nous obtenons la largeur, les types de via. Vous devez savoir si vous travaillez avec des vias entiers réguliers, des vias borgnes ou enterrés. Les différents types de vias avec lesquels vous travaillez vous permettent d'en savoir plus sur leur structure. Passons à l'espacement des composants. Évidemment, si vous n'avez pas cet espacement, vous allez rencontrer différents types de problèmes. Soit il ne rentrera pas à l'intérieur de votre boîtier, soit il sera impossible de fabriquer le produit lorsqu'il sera mis en fabrication.
Ensuite, nous avons le polygone, qui est un style de connexion. C'est un élément très important pour la coordination avec vos vias. Il est important de définir comment les pores de vos polygones interagissent, avec un via de masse, par exemple. La manière dont le courant passe et la dissipation de la chaleur seront différentes selon le style de connexion des polygones utilisé.
Enfin, l'expansion de la masse de brasage. Je n'ai pas besoin d'entrer dans les détails à ce sujet. Comme vous pouvez le voir, j'ai créé une image pour que vous en sachiez un peu plus sur les différents types de contraintes physiques que nous avons dans notre conception. Voici l'autre côté de ce boîtier. Nous avons donc des contraintes de hauteur ici. Nous avons des éléments pour les trous de ventilation. Nous devons nous assurer que l'alignement est adapté tout au long de la conception.
Le premier point dont nous allons parler est le panel des règles et des violations. Comme je l'ai déjà dit, il est situé dans l'éditeur de PCB. Le panneau vous aide à accomplir trois tâches principales : l'identification, la navigation et la correction. Tout d'abord, le panneau regroupe tous les éléments en 34 classes de règles. Il vous permettra d'exécuter un DRC au niveau individuel ou au niveau de la tâche de fond, si vous le souhaitez. Vous pouvez donc exécuter toutes vos contraintes d'espacement en même temps. Vous pouvez exécuter des règles individuelles. Elles vous aideront à limiter le nombre d'informations transmises lorsque vous faites un DRC complet.
Lorsque vous entamez votre phase de conception, vous obtenez parfois des centaines d'erreurs quand vous saisissez vos informations à partir du schéma. Il est donc primordial de pouvoir facilement identifier les différentes erreurs. Une fois qu'elles ont été identifiés, il faut les passer en revue. Nous sommes en mesure d'effectuer des recoupements à partir des violations et les mettre en évidence au sein de la conception. Vous remarquerez qu'en haut du panneau, il y a plusieurs options de sélection, de zoom et d'effacement en fonction des violations présentes.
Autre élément essentiel à intégrer : certaines violations sont nécessaires. Revenons au connecteur de bord. Normalement, il y a un espacement entre les différents composants et le bord ou le contour de la carte. Dans ce cas précis, nous souhaitons supprimer une violation. Toutes les violations supprimées sont enregistrées. Vous devez d'abord ajouter un commentaire, puis vous pourrez générer un rapport qui contient toutes les violations, y compris celles supprimées.
Le principal avantage de ces rapports de vérification est que vous fournissez la preuve que les exigences de votre conception sont satisfaites tant au niveau logique que physique. Tous les problèmes qui subsistent sont soit repoussés vers la zone qui contient des violations supprimées, soit répertoriés. Cela vous permettra de garder une trace de tous les problèmes rencontrés. Si jamais vous deviez revenir sur cette conception ou procéder à une nouvelle révision, toutes ces informations seront déjà disponibles la prochaine fois. Mieux encore, vous pouvez partager ces informations avec n'importe qui, qu'il s'agisse d'un collègue, d'une partie prenante majeure comme un responsable, et vous pouvez même les envoyer à votre fabricant.
Nous allons brièvement aborder la conception, et notamment comment la visualiser dans l'interface de l'espace de travail. L'un des principaux avantages offerts par l'hébergement de vos fichiers et de toutes vos données de conception dans l'espace de travail, est la création d'un environnement accessible depuis n'importe quel navigateur web. Cette solution facilitera votre examen de la conception. Cela va de pair avec la validation de toutes les règles, dans le sens où vous devez arriver à un point de votre conception où vous êtes sûr que tous les éléments logiques que vous avez définis au niveau du CAO pourront être fabriqués à l'échelle. Il est donc primordial de pouvoir accéder aux éléments et les visualiser dans votre espace de travail. Nous reviendrons plus en détail sur ce point lorsque nous parlerons de la mise en fabrication.
Pour vous montrer un exemple, nous allons utiliser la carte DT01. Il s'agit d'un ancien connecteur JTAG créé par l'ancienne équipe chargée du matériel d'Altium. C'est une carte que nous avons créée de toutes pièces. J'en ai d'ailleurs une sur une étagère, en souvenir du passé. J'aime donc vraiment travailler avec cette conception. Elle est très connue.
Nous allons commencer par examiner quelques directives schématiques. Si vous n'avez jamais utilisé de directives schématiques auparavant, vous pouvez les placer à l'aide d'un menu de placement standard, V pour les directives, et elles y seront intégrées. Si vous êtes dans la barre active, vous pouvez maintenir le bouton gauche de la souris enfoncé et vous obtiendrez plusieurs options.
Nous allons donc utiliser une couverture. À quoi servent-elles ? Les directives s'appliqueront à tout ce qui est contenu dans ces couvertures. Alors, faites-le autour de ces deux signaux. Puis, je vais à nouveau créer un ensemble de paramètres. Il y a de la place pour déplacer les éléments. Si j'appuie sur la touche « Tab », les propriétés de mon élément s'ouvrent pendant le placement. Je vais le nommer « signaux électriques ».
Ensuite, nous avons la possibilité d'ajouter différents paramètres. Le premier paramètre que nous allons configurer concerne la création d'une classe de signaux. Je vais lui donner un nom. Soyez aussi précis que possible, afin que d'autres personnes soient en mesure de le comprendre lorsqu'elles y font référence. Dans ce cas, nous l'avons nommé « 1V8, 3V3, power ». Donc, maintenant, je sais que ce sont les deux signaux associés à cela. Ensuite, je peux ajouter une règle. Je souhaite donc que ces deux signaux aient un routage spécifique, avec des contraintes. Et je peux le configurer selon mes besoins. Cette fonctionnalité est peu connue. Vous pouvez charger les informations sur l'empilage des couches. Vous pouvez utiliser des profils d'impédance créés dans le gestionnaire d'empilage de couches. Nous n'aurons pas le temps d'en parler aujourd'hui, mais je vous montre juste comment un profil d'impédance peut vous aider. Mais je ne l'utiliserai pas ici. Je vais le changer comme suit : 10, 20 et 15 milles.
Comme vous le voyez, les informations sont remplies avec l'empilage de couches disponible. Nous l'avons donc configuré. Je peux maintenant terminer mes placements. Maintenant, cette directive est associée à ces deux signaux. Nous verrons comment ces informations sont transmises au cours du processus ECO.
Examinons cette paire différentielle. Elle concerne les données de l'USB. Pour créer une paire différentielle du côté du schéma, il existe une directive spécifique pour la paire différentielle. Je clique donc à nouveau sur cet onglet. Vous constatez que le système identifie les paires différentielles, si elles ont besoin d'avoir ce soulignement négatif et positif. Assurez-vous donc que vos signaux ont été correctement nommés, afin d'utiliser pleinement la fonctionnalité des paires différentielles.
Juste pour approfondir un peu le sujet, je vais créer une classe de signaux différentiels appariés, et je vais l'appeler « données USB ». Dans cet exemple, il s'agit d'une unique paire différentielle. Nous n'avons donc pas nécessairement besoin de créer une classe, mais je voulais vous montrer cette fonctionnalité. Si vous définissez plusieurs paires différentielles, mais qu'elles doivent être regroupées, vous devez créer une classe spécifiquement pour elles. OK. Voilà qui est fait.
Je vais maintenant m'occuper des placements. Et quand je place l'autre, vous voyez que les valeurs ont disparu. Donc, ce que j'aime faire, c'est copier l'existante et la placer. Et, vous avez vu, ici, j'ai eu un problème parce que je n'en avais qu'une seule. Si je passe la souris dessus, je vois qu'il manque des signaux positifs. Il suffit donc de cliquer. Et j'en profite pour vous dire que vous devez vous assurer que lorsque vous placez ces directives, vous obtenez ce petit X rouge. Elle indique que nous avons une connexion électrique. Si elle n'est pas correctement connectée, vous ne pourrez pas configurer la connectivité souhaitée. Vous pouvez voir la petite connexion juste ici, avec ces quatre points. OK ?
Nous avons donc ces deux directives maintenant. Tout au long de ma conception, j'ai placé des No ERC. Supposons qu'un problème spécifique survienne, s'il ne s'agit pas d'un réel problème, vous pouvez créer un No ERC générique et vous n'avez plus qu'à le placer correctement pour supprimer cette violation. OK.
Donc, maintenant, tout est bien configuré. Si nous exécutons le processus ECO, nous constatons, qu'au moment de l'exécuter, nous pouvons ajouter des classes de signaux. Nous ajoutons une paire différentielle, une nouvelle règle et une classe de paire différentielle. Je peux valider mes changements, et je constate que tous les DRC sont en cours d'exécution.
Nous allons maintenant accéder au circuit imprimé. Nos nouvelles informations devraient être configurées ici. Si je vais sur le panneau PCB, je peux voir mes paires différentielles. Étant donné que j'ai créé une classe de paires différentielles, j'ai l'USB. Si j'avais différents types de paires différentielles, elles seraient associées ici. Comme vous pouvez le voir, cette paire différentielle a été automatiquement nommée « D », car c'était le nom des signaux pour ces lignes de données. Une fois de plus, soyez donc très précis. Il s'agit en réalité d'une ancienne conception, qui n'a pas été configurée, mais je préfère le signaler. Le fait d'avoir « N » et « P » va automatiquement l'extraire du nom. Et le nom de votre paire différentielle dépendra du nom du réseau.
Autre fonctionnalité peu connue : lorsque vous cliquez sur un réseau, vous pouvez voir le nom physique et le nom du signal. Le nom du signal désigne la représentation logique dans votre schéma, tandis que le nom physique est la représentation sur votre circuit imprimé. OK.
Grâce à cela, nous avons désormais une nouvelle règle configurée. Allons maintenant dans le panel des règles et violations du PCB. Ici, vous pouvez définir un certain nombre d'options. Vous pouvez créer un masque normal. Pour ma part, j'aime utiliser un masque. Le panneau des règles et des violations est une fonctionnalité extrêmement utile : il vous permet d'exécuter des DRC en fonction de la classe des règles, ainsi que de toutes les règles. Une fois que je suis dans la classe de règles, je peux exécuter un DRC individuel. Si je le souhaite, je peux exécuter un DRC individuel. À l'inverse, si vous utilisez les règles de conception et que vous lancez un ERC, il va tout exécuter en même temps. Or, c'est ce que nous voulons absolument éviter.
Une fois que nous sommes dans l'éditeur de règles, nous allons retourner en arrière. On retourne en arrière. Et on voit qu'on a plusieurs espacements. Je vais donc aller dans le niveau supérieur. Comme je l'ai déjà dit, vous devez vous assurer que vos priorités sont dans le bon ordre. Vous devez les classer de la plus générique à la moins générique. Pardon, c'est l'inverse. Vous devez les classer de la plus spécifique à la moins spécifique. En effet, dès que votre objet de conception répond à un critère de règles, il ne descend plus dans l'ordre de priorité. Donc, supposons que vous ayez une paire différentielle sous le BGA, la règle d'espacement de la paire différentielle viendra en premier, avant la règle du BGA. Je vous rappelle donc que vous devez les classer de la plus spécifique à la moins spécifique. Comme vous pouvez le constater, cette dernière règle est essentiellement un fourre-tout. La portée représente donc tous les éléments.
Je vais maintenant passer à la largeur, car nous avons créé une nouvelle règle de largeur. Comme vous le voyez, elle est identifiée par le schéma avec la règle. Si je clique dessus, je vois qu'elle est associée à la classe de signaux sur laquelle je voulais faire une requête personnalisée ; si vous voulez voir ce que le système utilise en arrière-plan.
Nous avons ici l'assistant de requête. Imaginons que nous voulons fabriquer ça. Mais nous ne sommes pas complétement sûrs. Nous pouvons utiliser l'assistant de requête. Que nous indique-t-il ? Il nous montre que nous avons des classes de composants. OK. Nous avons aussi des classes de signaux. Et vous voyez que vous pouvez facilement trouver le nom de la classe de signaux. Je peux donc facilement créer quelque chose ici afin de définir, tout aussi facilement, une portée à cet endroit.
Quelle est l'alternative à cette méthode ? Puisque nous avons défini que la classe de signaux contient les signaux 1V8 et 3V3, nous pourrions également dire, si nous entrons dans le constructeur, qu'à la place d'une classe de signaux, la première condition appartient à la classe de signaux 1V8. La deuxième condition, une fois de plus, appartient au signal. Et vous remarquerez qu'ici, sur les valeurs, il connaît tous les réseaux de notre conception. Nous pouvons donc sélectionner tel ou tel paramètre. Et comme vous pouvez le constatez, si vous avez de nombreux signaux, vous pouvez rapidement les perdre de vue. Cette méthode est donc un peu plus claire. Vous pouvez avoir ce résultat, ou, comme dans notre cas, un résultat par classe de signaux.
Si vous savez que les différents éléments doivent être regroupés, il est donc beaucoup plus facile de créer une classe de signaux sur le plan schématique. Ce qu'il faut retenir, c'est que toutes les directives, tout ce qui est placé du côté du schéma, n'est qu'un point de départ pour créer les règles du côté de la conception du circuit imprimé, de son routage. Il faut tenter de maintenir des règles dans un seul et unique environnement. Vous ne devez pas apporter de modifications ici, dans les règles, et essayer de les répercuter sur le schéma, car cela va créer une confusion et elles ne fonctionneront pas correctement. Mais dans ce cas précis, une fois de plus, j'ai 1V3, 1V8 et 3V3.
Ainsi, avec la hiérarchisation dont nous avons parlé, nous avons les contraintes de largeur, puis le BGA. Maintenant que nous avons une contrainte BGA, qui était déjà présente, je voudrais aborder la question des zones.
Les zones vont nous nous aider à regrouper les différents éléments grâce au schéma, ou vous pouvez en créer un sur mesure. Dans ce cas, j'ai créé une zone BGA. Cette zone est créée à partir de la sélection du composant.
Il convient donc de noter la différence entre « touches room » et « within a room ». Ici, disons que nous avons « touches room ». Vous voyez que nous avons différentes options. Si on sélectionne « touches room », tous les éléments inclus à l'intérieur vont engendrer une plus grande portée que « within room ». Revoilà notre requête. Vous voyez la différence dans ce qui est intégré dans la portée.
Nous allons donc réaliser une striction. Je veux que cette largeur soit associée comme ça. Ici, nous avons nos signaux électriques. Je vais maintenant la renommer sur le côté du PCB, 1V8, 3V3 et power. OK. Je veux donc qu'elle soit prioritaire par rapport au côté BGA. Je peux donc faire une demande.
Voyons voir. Cette règle sur les paires différentielles me permet de savoir s'il y a des problèmes. Maintenant que nous avons créé une nouvelle paire différentielle et que nous sommes passés à la classe de paires différentielles, voyons les données USB. Il semblerait que nous allons les configurer avec les mêmes huit, six et huit.
Donc, maintenant, je suis dans la paire différentielle, la classe de données USB. Dans notre cas, cette classe ne contient qu'une paire différentielle. Cela signifie qu'une fois de plus, dans ce cas précis, cela aura la même portée que si j'avais créé une paire différentielle et que je créais uniquement cette classe. Bien sûr, si vous travaillez avec une classe, en général, vous déplacez les éléments à l'intérieur et en dehors de la classe au fur et à mesure que vous l'optimisez. Je vous recommande donc d'être aussi précis que possible.
Comme j'ai effectué quelques changements, il va exécuter à nouveau le DRC. Et au niveau supérieur, nous avons nos classes de règles, puis nos règles individuelles que nous pouvons exécuter, et enfin, les violations. Ici, nous voyons que nous avons 110 violations. C'est beaucoup. Les deux premières contiennent la contrainte. Pour faciliter les choses, passons à la classe de règles, en particulier en ce qui concerne les contraintes de règles. Et nous pouvons voir que le plus gros problème ici, c'est que tous ces signaux appartiennent à ces signaux électriques. Supposons que je veuille à nouveau changer la priorité, les règles de conception. Retournons en arrière et changeons la priorité. Disons qu'il s'agit de la priorité n° 1 maintenant. Priorités. Je vais augmenter la priorité.
Une fois que vous voyez les différentes priorités, vous descendez ici, vous avez les options de priorité. J'ai donc changé d'avis. Disons que le BGA est le plus important. Et quand je l'appliquerai à nouveau, il sera exécuté. Nous avons 86 contraintes avec des violations de contraintes. Et en l'exécutant, maintenant que la priorité a été modifiée, nous voyons que ces violations ont été modifiées.
OK. Revenons ici. Ce qui est bien avec le panneau des règles et des violations, c'est que lorsque vous les sélectionnez, vous pouvez voir la portée de votre règle. Vous avez également la possibilité de faire un clic droit sur une conception et vous pouvez créer des règles applicables unitaires ou binaires. La différence entre les deux concerne donc la définition de la portée. Comme vous le voyez, ici, nous n'en avons qu'une. Alors que dans cette option, c'est binaire, n'est-ce pas ? Car nous avons deux options distinctes. Fermez cette section.
OK. Si on passe par ici, on constate que nous avons ces signaux 3V3. Afin de faciliter un peu les choses, je vais aller dans nos propriétés et modifier le filtre de sélection. J'appuie sur « Shift C » pour effacer. OK. Donc, actuellement, on peut sélectionner des composants et des zones. Je vais simplement créer des pistes. Si je clique, j'appuie sur l'onglet, je sélectionne l'ensemble du signal. Ce que je peux faire maintenant, c'est utiliser la fonctionnalité « Gloss and Retrace » (polissage et retraçage). Dès que je fais le retraçage, elle appliquera automatiquement les nouvelles règles que j'ai configurées. Donc, je voulais que le tracé ici soit d'une certaine taille avec cette règle de signaux électriques.
Et nous voyons que pour chaque violation, nous pouvons cliquer sur « Shift V » et voir si nous avons un problème de contrainte d'espacement. Vous pouvez en voir un peu plus à ce sujet. Une fois que j'ai passé en revue la majorité de mes règles... Ah oui, je voulais aussi vous montrer, on a beaucoup parlé des connecteurs de bord. Créons maintenant les espacements des contours de la carte. Comme nous le voyons ici, il y a plusieurs éléments sur le bord. Ce sont tous des connecteurs de bord. Ce sont des LED. Ces deux connecteurs sont des connecteurs de bord. Je veux tous les sélectionner. Et je peux supprimer les violations sélectionnées. Mon nom d'auteur est indiqué, puisque je suis connecté à mon espace de travail, ici. Il est associé à mon nom, à l'heure de la violation et au moment de la suppression. Donc, la raison de la suppression doit être... C'est très difficile de taper quand elle est complètement à gauche. Je dois avoir mon micro. Et elle doit se trouver près du bord de la carte.
OK. Donc, une fois que j'ai fait ça, j'ai une toute nouvelle section qui contient toutes les violations supprimées. À tout moment, je peux cliquer ici sur notre panneau et sélectionner le rapport, et j'obtiendrai un rapport de toutes les différentes règles que nous avons associées. Je peux aussi faire la même chose ici. Je peux regarder les propriétés de toutes ces violations que j'ai supprimées. Mettez-les en surbrillance, sautez tout.
Voici donc les principes de base de la création de règles à l'aide de directives schématiques et du regroupement par classes de signaux. Nous pouvons donc maintenant aborder un peu plus la définition et l'envoi de nos fichiers de sortie, et nous assurer que nous pouvons tous les générer correctement et que tout le monde, que toutes les parties prenantes clés, y ont accès.
Lorsque vous déterminez les fichiers de sortie dont votre fabricant à besoin, vous devez préalablement le consulter à ce sujet. Quelque soit la nature du projet ou la personne qui en est responsable, chaque fabricant a ses propres exigences. Par conséquent, commencez toujours par définir ses besoins en amont avant d'entamer l'une de ces étapes.
Abordons désormais la deuxième partie de la présentation sur les meilleures pratiques. Je ne vais pas entrer dans les détails de la configuration de tous les fichiers individuels. En effet, j'ai un webinaire spécifiquement consacré aux fichiers de sortie, que je peux vous envoyer si vous voulez en savoir plus sur le sujet, dans lequel j'explique notamment comment configurer différents fichiers de sortie. Mais pour l'instant, je vais simplement vous donner quelques recommandations.
Comme il s'agit de règles très simples, je travaillerai toujours avec des documents ActiveBOM. L'intérêt du document ActiveBOM est qu'il est « plus vivant ». Les nomenclatures sont généralement considérées comme des documents de fin de version. ActiveBOM vous permet de travailler sur votre approvisionnement tout au long de votre processus de conception. Si vous pouvez facilement identifier les problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, si vous travaillez avec des composants gérés, hébergés dans votre espace de travail ou sur Concord Pro ou Nexar, vous pouvez placer l'historique des révisions dans les documents ActiveBOM. Ainsi, si des modifications sont apportées pendant votre processus de conception, vous pouvez facilement mettre à jour vos conceptions et vos définitions de composants.
Le document draftsman est également un outil récent qui permet de transmettre les dessins de fabrication et d'assemblage. Ce sont donc les deux documents que je vous recommande de consulter pour en savoir plus. Nous les examinerons brièvement, mais nous n'aurons pas le temps d'expliquer en détail comment réaliser toutes les étapes dans ActiveBOM et draftsman. Une fois de plus, nous avons de nombreux webinaires qui traitent de ces sujets. Vous pouvez donc y jeter un œil pour en savoir plus.
Lorsque vous travaillez sur un projet et que vous n'avez pas configuré de fichier OUTJOB, le système vous demande d'inclure des modèles OUTJOB par défaut. Nous allons donc rapidement les passer en revue aujourd'hui lorsque nous étudierons les exemples. Les trois fichiers OUTJOB créés par défaut sont les fichiers d'assemblage, de documentation et de fabrication.
Une fois que vous les avez définis, l'étape suivante consiste à les associer dans le « Release Manager » (Gestionnaire de versions). Vous devez le configurer pour inclure vos fichiers OUTJOB en fonction du type de données que vous souhaitez générer.
Je vais vous faire une rapide démonstration. Nous avons ici un fichier OUTJOB permettant d'inclure des données d'assemblage sans variante. Lorsque vous cliquez sur les détails, vous voyez toute la documentation associée qui a été générée. Si quelque chose a échoué, vous pouvez le consulter ici. Vous pouvez également ouvrir tout document préalablement rempli et, si vous le souhaitez, vous pouvez le réexaminer. Après avoir généré tous ces documents, il faut systématiquement les réexaminer. Dans un instant, nous verrons les différentes possibilités pour examiner ces fichiers de sortie, au fur et à mesure de leur création.
Il s'agit d'une étape dans le Gestionnaire de versions. Si vous assistez à cette présentation, vous avez peut-être déjà exploité cette fonctionnalité. Si ce n'est pas le cas, jetez un coup d'œil à nos webinaires sur le sujet, en particulier sur le Gestionnaire de versions. C'est une présentation très approfondie, mais vous pouvez juste y jeter un rapide coup d'œil. Comme je l'ai déjà dit, vous avez ici les différents types de packages de données. Comme vous pouvez le voir sur le côté gauche, je l'ai surligné en rouge. Vous disposez de données de fabrication, d'assemblage et de données personnalisées. Vous pouvez donc créer des packages de données personnalisés, comme vous le voyez en bas. Vous pouvez associer les packages de données à différentes révisions de la version et à différentes variantes de la conception.
Si vous vous déplacez en bas à gauche, vous verrez un bouton d'options. Ce dernier va nous permettre de configurer nos options de génération de fichiers, afin d'associer les fichiers OUTJOB que nous avons créés avec le bon package de données.
Donc, juste ici, vous pouvez rapidement apercevoir la fabrication, l'assemblage des fichiers de sortie de fabrication, et en bas, les données personnalisées, les documents personnalisés. Dans ce cas précis, j'ai créé mon propre fichier OUTJOB adapté à la conception sur laquelle je travaille. Une fois que vous avez terminé, vous pouvez simplement préparer et générer les informations.
Autre problème fréquemment rencontré : une fois que nous avons créé toute notre documentation, tous nos fichiers OUTJOB, quelle est la prochaine étape ? La mise en fabrication peut représenter un gros problème lorsque vous partagez du contenu à distance. On rencontre souvent des problèmes avec les licences ou les lecteurs de fichiers tiers. Coordonner l'ensemble des opérations pour que tout le monde travaille avec les mêmes révisions de fichiers et avec le même logiciel peut constituer un véritable défi.
J'ai donc créé un petit graphique pour illustrer le processus d'examen de certains de ces fichiers de sortie. Et, bien entendu, l'un des principaux problèmes rencontrés concerne la licence. Supposons que tout le monde utilise Altium Designer. Si quelqu'un l'utilise uniquement à des fins de révision, comme un responsable par exemple, vous pourriez rencontrer des obstacles si vous disposez d'un nombre limité de licences qui sont étroitement partagées et surveillées par votre équipe.
Or, l'un des principaux avantages offerts par Altium 365 est la possibilité d'accéder à distance à tout le contenu partagé dans l'espace de travail. Non seulement vous n'avez plus besoin d'une licence lorsque vous êtes dans le navigateur web, mais vous pouvez également le consulter à distance depuis n'importe quel navigateur. Ceci a pour conséquence de débloquer votre licence Altium Designer. Vous pourrez ainsi partager les fichiers de conception avec des personnes qui n'auraient pas installé le logiciel en temps normal et auraient dû utiliser des informations provenant de tierces personnes. Bien entendu, chaque fois que vous travaillez avec des applications tierces, des problèmes potentiels peuvent survenir. En outre, vous pouvez directement commenter toute conception hébergée dans votre espace de travail et partagée avec vous.
Nous avons évoqué comment envoyer des fichiers via le Gestionnaire de versions. Si vous travaillez dans un espace de travail, une fois que les fichiers ont été partagés, le dossier final est bien évidemment associé à ce projet. Donc, si vous utilisez votre espace de travail, vous pouvez utiliser un nouveau type de fonctionnalité, telle que la comparaison de fichiers Gerber. Vous pouvez donc comparer le fichier Gerber entre deux versions différentes et voir les différences entre elles. Bien entendu, pour ce faire, vous ne devez pas héberger vos données dans votre espace de travail, mais travailler manuellement. Et bien entendu, cette interface fonctionne grâce à la plateforme Altium 365. La comparaison spécifique des fichiers Gerber vous obligera donc à revenir à Camtasia, qui est bien entendu intégrée à Altium Designer.
Mais je suis sûr que beaucoup d'entre vous ont déjà utilisé Camtasia ; pardon Camtastic, pas Camtasia. Camtasia est mon logiciel d'enregistrement, là c'est Camtastic. Oui, c'est ça. Il est donc toujours agréable d'introduire un certain niveau d'interface utilisateur spécifiquement adapté à ce cas utilisateur.
C'est pourquoi je recommande vivement de vérifier cette comparaison de fichiers Gerber. Nous n'aurons pas le temps d'entrer dans les détails. Passons donc directement à l'étape suivante.
Donc, une fois que vous avez défini votre package de données, vous le générez. Vous pouvez désormais l'envoyer à votre fabricant via la plateforme Altium 365 et l'écosystème Nexar. Sachez que nous tentons de trouver des solutions pour optimiser la coordination avec différentes entreprises, différents fabricants. Bien entendu, nous avons racheté PCB:NG il y a quelques années. Et nous collaborons actuellement avec MacroFab sur le prochain écosystème.
Donc, une fois que vous avez tous vos packages de données, vous pouvez sélectionner les informations que vous voulez envoyer par mail à votre fabricant. Ce dernier peut alors accéder à toutes ces informations grâce à notre technologie « Web Viewer » et poursuivre son travail assez facilement.
Je trouve que ce processus est beaucoup plus fluide qu'il y a trois ans, vous ne trouvez pas ? Avant, nous devions obtenir toutes les dossiers finaux, les compresser. Nous espérions ne pas avoir commis d'erreur dans les noms. Même pour faire un léger changement, il fallait tout recommencer. Désormais, ce n'est plus un problème, car toutes ces fonctionnalités sont intégrées à la plateforme Altium 365.
Jetons à nouveau un coup d'œil à cet outil, puis je répondrai à vos questions. Le premier élément à examiner est ActiveBOM. L'un des principaux changements auquel je vous recommande de regarder de plus près est l'ajout de nouveaux types de documents qui donnent une image plus dynamique de votre conception. Ils sont en fait directement liés à vos données de conception. Si vous devez effectuer une mise à jour, toutes ces informations sont donc connectées et vous n'avez pas besoin de recréer constamment du contenu.
Dans ce document ActiveBOM, nous n'allons pas entrer dans les détails de la configuration, mais je tiens à souligner certains points. Ici, vous pouvez voir le statut de révision de la plupart de mes composants. Cela signifie que mon composant est maintenant dans un état géré et qu'il est connecté à mon espace de travail. À chaque fois qu'une nouvelle révision est créée, j'ai juste à faire un clic droit et à mettre à jour la dernière révision. Dans notre exemple, tout est à jour. Mais ce que je veux vous montrer, c'est que lorsque j'ai une composant spécifique, je peux faire un clic droit et ajouter un élément alternatif. Et vous voyez comment cela apparaît sur notre document, ici. C'est un petit crochet. Si je clique dessus, je peux obtenir des informations à son sujet.
Donc, dans ce cas particulier, je constate que le cycle de vie de la fabrication indique que mon composant d'origine est en fin de vie. Cet indicateur signifie donc qu'il vaut mieux que j'utilise ce composant dans ma conception. En outre, il y a deux types de composants : les pièces de rechange et les pièces alternatives. Ce sont donc bien des composants différents. Et ensuite, dans chaque sélection de composants, j'ai mes choix de composants qui sont configurés ici. Je peux les classer selon mes besoins. Chacun d'entre eux a un statut de cycle de vie de fabrication, et si vous utilisez l'espace de travail Altium 365, ces informations sont liées aux ensembles de données du marché IHS. Nous travaillons avec eux pour optimiser les processus de communication. Mais, actuellement, de nombreux paramètres vous sont automatiquement fournis en tant qu'utilisateur, via cet ensemble de données.
OK. Nous avons ces alternatives. Je peux les classer comme je le souhaite. Même à l'intérieur, tout est organisé en fonction de la référence du composant du fabricant. Et ensuite, à l'intérieur de ce numéro de référence, j'ai les références de chaque fournisseur. J'ai des informations sur les stocks pour chacun d'entre eux. J'ai les ventilations de prix. Si nous allons dans la section consacrée aux composants, nous constatons que toutes ces informations sont incluses dans le fournisseur de composants d'Altium et dans nos préférences. Dans la rubrique « Gestion des données, fournisseurs de composants », que nous pouvons voir ici, nous avons tous nos fournisseurs de confiance. Vous pouvez également créer des connexions personnalisées, mais nous n'aborderons pas cette fonctionnalité aujourd'hui.
J'aimerais attirer votre attention sur un autre élément à prendre en compte : ici, vous remarquerez qu'il y a une icône qui indique l'état de différents problèmes. Ici, je constate qu'il n'y avait pas le numéro de référence du fabricant classé dans la liste. Il y a autre chose encore. Il n'y a pas de fournisseurs. Si je regarde les propriétés, je vois qu'il y a différents contrôles de nomenclature. Je peux donc peux simplement sélectionner tous les fournisseurs manquants, si j'ai une valeur en double, un désignateur en double ; tout ce type d'informations. Vous pouvez également créer plusieurs éléments. Une fois de plus, je ne vais pas trop rentrer dans les détails. Si ce sujet vous intéresse, nous avons organisé des webinaires spécialement consacrés à l'utilisation d'ActiveBOM. Donc, si vous voulez en savoir plus à ce sujet, je vous recommande de les regarder.
D'autre part, je vous recommande vivement d'utiliser le draftsman. Encore une fois, l'avantage que vous pouvez tirer de l'utilisation de tous ces documents, ou de ces deux documents, est qu'ils sont directement liés à vos données de conception. Ainsi, si vous effectuez des modifications, il vous suffit de cliquer et de les importer. C'est aussi le cas pour le document relatif à votre nomenclature.
Rafraîchissez la page. En fait, puisque je suis retourné dans cette section, il y a quelque chose que vous pourriez également montrer avec les solutions : vous pouvez modifier le choix du composant. Si vous utilisez un espace de travail, vous pouvez définir le choix du composant au niveau du composant. Donc, à chaque fois que quelqu'un place un composant, ce composant spécifique, le numéro qui y est associé, qui a été défini lors de la création, sera automatiquement ajouté. Et vous pouvez ensuite le personnaliser selon vos besoins.
Vous pouvez également effectuer des opérations. Vous pouvez changer de composant. Dans cet exemple, nous voyons les deux composants. Or, j'aimerais uniquement travailler avec le composant que j'ai choisi comme alternative. Je peux choisir 2,2 microfarad. Et, si je veux, je peux modifier ce critère et changer ce composant. Dans ce cas précis, je veux m'assurer que rien ne change puisque je vais envoyer la conception. Je vais donc l'annuler.
Mais ce qui est intéressant, c'est que le document ActiveBOM n'est pas un document figé : vous pouvez le retravailler pendant votre processus de conception, contrairement aux documents que nous utilisons généralement avec les nomenclatures, qui, à la fin du processus, affichent une simple liste de composants. Il est donc beaucoup plus interactif. Vous avez beaucoup plus de contrôle, beaucoup plus d'informations.
OK. Si on retourne en arrière, on voit qu'on a différents types de documents. Autre avantage que j'aimerais souligner : vous pouvez créer un modèle à partir de n'importe quel document. Encore une fois, je ne vais aborder ce point aujourd'hui, mais nous avons toutes nos propriétés à cet endroit pour ce type de document. Et, si besoin, nous pouvons modifier des éléments. Nous avons des paramètres. Et nous avons des options de page. Voici donc un exemple des différents documents dont je dispose.
OK. Passons maintenant à notre fichier OUTJOB. Lorsque vous avez terminé votre conception et que vous souhaitez l'envoyer, vous pouvez faire un clic droit sur le nom d'un projet et aller dans le Gestionnaire de versions. Dans cet exemple, j'ai déplacé le fichier OUTJOB que nous allons d'abord examiner en dehors du projet. Comme vous le voyez, si vous n'avez aucun document, aucun OUTJOB, vous pouvez ajouter des valeurs par défaut, et cela va automatiquement ajouter deux documents pour nous : un pour la fabrication et un pour l'assemblage. Donc, maintenant qu'il est ouvert, je peux simplement regrouper les autres documents.
OK. Avant de configurer ces paramètres, je souhaiterais vous montrer les différences entre ces documents. Nous avons donc publié un PDF. Nous avons une copie au format PDF. Premièrement, ce sont des fichiers traditionnels. Vous avez des plans d'assemblage, des nomenclatures. Passons donc à cette étape.
La première chose que nous avons ici, ce sont les méthodes traditionnelles pour créer ces dessins. Comme vous pouvez le voir, c'est très statique. Ils ne représentent pas l'image globale de notre conception. Or, c'est comme ça qu'on procède depuis de nombreuses années. Si nous parvenons à générer le même type de fichiers de sortie, mais que nous sommes confrontés à... Nous voyons tous les différents documents qui ont été associés, tous les différents documents draftsman. Nous voyons clairement la différence de lisibilité et d'intelligibilité entre ces deux niveaux de documentation. Et le fait que toutes les informations sur les paramètres soient ici est primordial.
Nous avons même des images de notre empilage des couches. Nous avons des notes. Les matériaux de fabrication restent très similaires, mais vous verrez où se trouve la puissance réelle d'ActiveBOM une fois que nous aurons terminé de générer notre fichier.
Revenons donc au Gestionnaire de versions. Comme nous venons de créer de nouveaux fichiers OUTJOB, vous voyez que rien ici n'a été spécifié. Comme il y a un problème, je peux cliquer, accéder aux options. Sinon, je peux toujours cliquer sur d'autres options ici. Comme nous le voyons ici, nous avons nos données sources. Je vais les associer au fichier OUTJOB que j'ai évoqué plus tôt. Et nous avons la fabrication et l'assemblage. Et vous voyez l'objectif de sortie. Dans cet exemple, je vais le transférer dans Altium Product Marketing, mon espace de travail.
Nous avons également une convention de dénomination pour nous aider à différencier les différents projets, étant donné que nous avons nos dossiers finaux. En outre, si vous avez une variance, ces informations peuvent également être liées ici. Vous pouvez définir des réglages et obtenir davantage d'informations à ce sujet. D'accord ? Ils sont donc connectés.
Et vous remarquerez que vous pouvez obtenir la section des détails ici. Si vous le souhaitez, vous pouvez les configurer selon vos besoins. Comme je l'ai déjà dit, cette présentation ne porte pas sur la configuration des paramètres. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, j'ai réalisé un webinaire complet sur les fichiers de sortie de fabrication. Pour l'instant, préparez votre fichier et générez-le. Il est transféré dans le conteneur de sortie, un PDF est publié et votre fichier doit avoir été généré. OK. Donc, dans ce cas, je vais revenir en arrière. Je vais supprimer cet élément, le DT01, juste pour m'assurer que je n'ai aucun problème. Fermons maintenant cette section.
Revenons à nos options et à l'assemblage de fabrication. On dirait que j'en ai déplacé un autre. Bon, revenons ici. Il semblerait que j'ai accidentellement supprimé l'assemblage. Juste pour accélérer les choses, je vais laisser uniquement ces deux-là. Retournons maintenant dans les options. OK. Préparez-le fichier et générez-le. Comme il se trouve dans mon espace de travail, il va soumettre tous les documents au système de contrôle des versions et créer des éléments pour ces versions. J'ai donc la source et la fabrication. Créez ces éléments. Il va me demander de valider les changements. Je vais devoir ajouter un commentaire pour indiquer les changements effectués. Vous devez normalement donner beaucoup de détails lorsque vous écrivez vos commentaires, car vous pouvez y accéder via l'historique du projet.
OK. Il va maintenant traiter la création de tous ces documents. Laissons-lui un peu de temps. Donc, une fois que tout a été généré, vous remarquerez qu'il y a encore six étapes à accomplir. Comme je travaille dans un espace de travail, toutes ces informations vont être ajoutées à mon profil de projet dans cet espace. Elles seront donc accessibles via le navigateur web. Toute personne à qui j'y donne accès pourra accéder à la conception initiale, ajouter des commentaires et visualiser l'ensemble des résultats.
Indiquez le polygone. OK. Dans ce cas, c'est un échec. Mais je peux trouver une solution. Je peux obtenir davantage d'informations sur tous les éléments. Voyons ce qui se passe. J'ai aussi un rapport sur les règles. Comme je l'ai déjà dit, c'est celui avec lequel nous avons travaillé plus tôt. Nous avons nos contraintes en matière de largeur et nous avons également les violations que nous avons choisi de supprimer.
Passons donc à un package qui a déjà été généré. L'un des principaux avantages de ce processus est le fait qu'il est activement lié à nos données et s'assure que tout a été correctement généré. Mais revenons à une de mes versions précédentes.
OK. Donc, maintenant, nous sommes dans l'interface web. Nous voyons l'ensemble de la conception, les fichiers associés à la structure. Pour l'instant, c'est une version alpha. C'est juste pour vous donner un aperçu. Encore une fois, tout est lié aux données de conception les plus récentes, un outil très puissant pour tout le monde, étant donné que nous pouvons voir toute cette documentation tout au long de notre processus de conception, et pas seulement à la fin. Même chose pour les documents ActiveBOM. Toutes ces informations sont accessibles ici, dans la section consacrée à la nomenclature. Vous pouvez également accéder à l'état des bibliothèques. Mais nous n'aborderons pas cette fonctionnalité aujourd'hui. Mais sachez que toutes les définitions de vos composants sont facilement accessibles dans cet espace. Vous obtenez plus d'informations sur l'emplacement du composant. Si vous le souhaitez, vous pouvez voir les éléments sur le circuit imprimé, ou le schéma, et toutes ces données seront téléchargées.
En outre, je peux ajouter des commentaires directement ici, si je le souhaite. Je peux ajouter un commentaire n'importe où sur cette conception. Il y a des outils de mesure. Je peux rechercher des choses. Voyons voir. R16. Puisque nous sommes juste là, vous devriez pouvoir voir ce mouvement.
C'est un outil vraiment puissant ! Vous avez la possibilité de tout télécharger. Quelle que soit l'action que vous voulez faire : partager, commenter, etc., vous pouvez le faire très facilement ici. Et, comme je l'ai déjà dit, toute personne qui peut accéder à cet ensemble de données n'a pas besoin d'utiliser de licence lorsqu'elle se trouve dans le navigateur web. Cela ouvre donc le champ des possibilités concernant les personnes qui peuvent voir votre conception. Et cela minimise le risque de vous retrouver dans une conversation avec quelqu'un d'autre et que vous travaillez tous les deux avec des révisions différentes, car vous êtes tous les deux liés aux dernières données de conception.
Vous disposez d'informations sur les couches. Presque tout ce que vous aviez au niveau de l'aperçu, vous l'avez maintenant par le biais du navigateur web. Vous disposez d'une zone d'approvisionnement, très similaire à la nomenclature, mais avec une perspective légèrement différente.
Et j'ai déjà évoqué l'historique du projet. C'est pourquoi les commentaires de validation doivent être aussi précis que possible. Dans cet exemple, notre version est ici. Chaque fois que vous avez une version, vous pouvez y jeter un coup d'œil. Vous pouvez comparer les schémas Gerber et la nomenclature. Si besoin, vous pouvez télécharger les captures d'écran. Et vous pouvez voir les fichiers.
Je peux donc cliquer sur « view » (afficher), et je pourrai voir cette version spécifique. Maintenant que j'ai cette version, je vois qu'il y a d'autres éléments ici. Nous n'aborderons pas le sujet aujourd'hui. Mais vous pouvez l'envoyer au fabricant. Vous pouvez choisir les fichiers que vous voulez envoyer. Je peux ajouter les fichiers, les configurer si nécessaire, leur donner le nom du package, la description et l'e-mail du fabricant. Et je peux automatiquement envoyer tous ces fichiers de sortie directement à mon fabricant. Une fois de plus, vous minimisez le risque de travailler avec des documents obsolètes et vous connectez toutes vos données. Grâce à ces solutions, vous avez une meilleure visibilité. Et les processus de communication sont optimisés.
C'est tout ce que je voulais vous montrer aujourd'hui. Je vais maintenant répondre à vos questions.